Episode V: The Coffee Journey

Épisode V : Le voyage du café

Nous retournons à la ferme pour commenter les derniers événements survenus depuis notre dernière note. La saison des pluies a commencé en mai, mais elle n’a pas été aussi humide que les années précédentes. On a beaucoup parlé de La Niña cette année, et cela signifie moins de pluie. Pour mettre les choses en perspective, les précipitations en mai ont été 70 % inférieures à celles de l’année dernière et 60 % inférieures à notre moyenne historique sur cinq ans. La saison est encore précoce, mais moins de pluie aura probablement un impact sur les rendements futurs. Ce n’est pas si mal puisque les cinq dernières années ont été très humides.

Alors que la saison des pluies commence, l'équipe de la ferme s'attaque au contrôle des mauvaises herbes. La dernière fois que les mauvaises herbes ont été gérées, c'était en octobre 2022, juste avant la récolte. Depuis, les pluies ont été minimes, donc les mauvaises herbes ne posent pas de problème, mais il est important de les contrôler car elles ont tendance à pousser rapidement.


Le processus est manuel et difficile et peut également être dangereux si l'on n'est pas prudent. La plupart des membres de l'équipe s'en servent encore avec leur bonne et fiable « machette » et ils coupent le champ d'avant en arrière à une hauteur d'environ deux pouces du sol, en évitant les rochers et les troncs d'arbres. Il faut environ une journée à une personne pour défricher un demi-acre.


La raison pour laquelle on procède ainsi au désherbage est d'éviter d'utiliser des produits chimiques, autant que possible. Les mauvaises herbes coupées se décomposeront dans le sol et contribueront à la fertilité du sol et à la qualité des haricots.


La plupart des mauvaises herbes restent sur place et concurrencent principalement le caféier pour les nutriments. Certaines sont bénignes car elles fournissent une couverture au sol et ne poussent pas à plus de 12,7 cm de hauteur.



Il faut se méfier des lianes rampantes. Elles s'attachent au caféier et s'enroulent autour de lui, le tuant à terme. Ce sont des choses désagréables, difficiles à tuer.


Il y a quelques années, nous avons décidé de faire « à l’ancienne » et de déterrer les vignes du sol. Sur la photo ci-dessous, vous pouvez voir les tubercules des vignes, qui servent de réserve de nutriments et sont la principale raison pour laquelle ils remontent et les rendent robustes.



C'est un cycle sans fin avec les mauvaises herbes, qu'il faut contrôler. À la ferme, nous avons tendance à effectuer trois contrôles au cours de l'année, mais je vous promets que je n'entrerai dans les détails que sur cette seule note.

Passez une bonne semaine et merci de votre attention,

Alexandre

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